Top 14 : le rugbyman Vinaya Habosi en garde à vue pour violences conjugales

L’international fidjien Vinaya Habosi, ailier du Racing 92, a été interpellé dans les Hauts-de-Seine et placé en garde à vue, dimanche 15 septembre, pour violences conjugales, a appris lundi l’Agence France-Presse de source policière, confirmant une information du Parisien. D’après le quotidien, il y était toujours lundi matin, et une enquête pour violences aggravées a été ouverte par le parquet de Nanterre. Selon des témoins, le joueur de 24 ans a poussé puis frappé sa conjointe en présence de leur nourrisson, ce qui a été confirmé sur le moment par la victime aux forces de l’ordre, intervenues au domicile du joueur.
D’après la même source policière, Vinaya Habosi présentait « plusieurs signes d’ivresse » lors des faits. Il a été interpellé en début de soirée et placé en garde à vue dans la foulée à Clamart (Hauts-de-Seine). « Le Racing 92 a pris connaissance des faits reprochés à son joueur Vinaya Habosi. Dans l’attente d’avoir de plus amples informations de la part des autorités compétentes, le Racing 92 s’abstient de tout commentaire supplémentaire », a déclaré son club dans un court communiqué, lundi, en milieu de journée. L’ailier devrait être mis à pied, selon les informations de L’Equipe.
Samedi, les Franciliens s’étaient imposés face à Clermont (33-20) lors de la deuxième journée du championnat de France de rugby. Un succès auquel Vinaya Habosi avait participé à la marge, entrant en jeu en fin de match pour disputer dix minutes. L’international fidjien (11 sélections) avait rejoint l’Île-de-France en 2023, en provenance des Fijian Drua – la franchise fidjienne du Super Rugby, le championnat rassemblant les meilleurs clubs de l’hémisphère Sud –, club dont il avait été exclu « en raison d’une violation de haut niveau du code de conduite du club ».
Cette interpellation survient alors que le rugby vient tout juste de reprendre ses droits en Top 14, après un été noir. Lors de la tournée des Bleus en Amérique du Sud, l’arrière Melvyn Jaminet a d’abord diffusé une vidéo sur Instagram dans laquelle il tenait des propos racistes – qui lui ont valu une exclusion immédiate du groupe suivie d’une suspension de trente-quatre semaines –, avant que le Rochelais Oscar Jégou et le Palois Hugo Auradou ne soient mis en examen pour viols aggravés. Les deux rugbymans de 21 ans sont revenus en France début septembre, mais restent poursuivis par la justice argentine.
Service Sports (avec AFP)
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